La cyber dans les armées
J’ai regardé un documentaire ce weekend sur la cyber dans les armées à travers l’interview des trois commandants du @ComcyberFr. À mon avis, c’est un documentaire très intéressant parce qu’on peut voir le besoin de cyber commandement dans l’espace numérique d’autant plus qu’il y a de plus en plus d’attaques utilisant ce domaine.
Aujourd’hui, selon Didier Tisseyre qui est le général de division aérienne, ce qu’il redoute le plus c’est une attaque cyber d’ampleur qu’ils auront pas pu anticiper. Cette attaque pourrait bloquer les systèmes de commandement et de contrôle donc ils empêchent de planifier et de conduire des opérations, c’est-à-dire, que leur troupes, qui sont déployées sur les théâtres d’opérations, serait en partie aveugle.
D’autre part, selon Arnaud Coustillière qui est vice-amiral d’escadre, la finalité n’est pas de gagner la guerre dans l’espace numérique. Ça n’a pas de sens on vit pas dans l’espace numérique pas quand on passe à travers l’espace numérique pour peser sur la vie des gens de la vie réelle, pour les faire penser différemment, pour neutraliser des systèmes et ainsi de suite.
En outre, Olivier Bonnet qui est général de corps d’armée dit qu’on ne peut pas faire la cyberdéfense seul. C’est pas vrai. Il faut développer un réseau de partenariats qui permettent d’anticiper la menace ou alors d’atténuer cette menace donc si nous ne comprenons pas que c’est un enjeu partagé, si nous ne comprenons pas qu’il faut fédérer autour de nous, c’est que nous sommes en train de louper quelque chose.
Plus que tout, Olivier croit que le cyber parce que ces nouveaux domaines cet esprit de pionnier de ceux qui ont envie de bâtir ou découvrir quelque chose de nouveau qui se déroule sans qu’on en ait conscience.
Didier dit que le cyber c’est un état d’esprit, c’est pas un espace comme un autre, il est complètement virtuel, il est créé par l’homme, il y a une contraction du temps et de l’espace, il y a une immédiateté, une foudroyante de l’action donc il faut vraiment des spécialistes qui soit à la fois des experts des technologies mais aussi du comportement des usages dans ce cyber espace.
Olivier croit que le pacs n'est pas une arme tout seul, non dirigée, elle n’a pas d’effet létale si nous voulons, elle a une panoplie des faits bien plus, Olivier dirait, subtil qu’une autre arme puisque ça va de jeu recueillons enseignement où il met de la fausse information, où il casse un réseau qui lui gêne dans l’opération.
Arnaud dit que nous avons un petit morceau d’espace numérique dans chaque bateau, chaque char, même au niveau du fantassin dans un poste radio donc si on n’est pas capable de défendre ses portions des espaces numériques qui sont en tout le style de combat, on peut être mis hors d’état de nuire, hors d’état de combattre, sans avoir combattu et nous retrouvons le rêve de tout dessus c’est gagner la bataille sans combattre.
Finalement, selon Olivier, au début de l’histoire c’est un ensemble de menaces, c’est à la fois de la petite cybercriminalité qui ce sont des états qu’ils comprennent que les fragilités peuvent être utilisés et ce sont aussi des organisations qui se substitue à des états et qui leur menacent.
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